Baudouin de Wolbock cultive son jardin
Depuis son arrivée à l’Onde Porteuse, Baudouin travaille un projet tourné vers les métiers du paysage.

Un jeune homme de lettres et de ballons ronds
Supporter du FC Nantes, Baudouin se passionne pour le football depuis qu’il est tout petit. Ce qui l’anime ? Le spectacle, l’ambiance effervescente du stade et les grandes émotions collectives. La littérature est une autre de ses passions, plus intime cette fois. Au début de son adolescence, il passe de longues heures enfermé entouré de ses bouquins. Tous les grands classiques de la littérature française passent entre ses mains mais il garde un souvenir et une tendresse particulière pour Le rouge et le noir de Stendhal.
Une fausse piste qui se transforme en impasse
Après le bac, Baudouin s’engage dans des études de journalisme avec l’envie de mettre en forme des récits à l’image des grands auteurs-journalistes qu’il admire, Camus, Kessel, ou encore Zola. Mais la réalité du métier au sein d’une rédaction est loin de ce qui l’avait fait rêver. L’urgence permanente, la course au clic et l’approche parfois mercantile du traitement de l’information entame sa motivation. Il abandonne le master qu’il avait entamé en Belgique et perd confiance en lui.
Retour sur le gazon
De retour à Nantes, il enchaîne les jobs et se tourne assez naturellement vers des métiers manuels et de plein air. Il profite aussi de cette période pour aider un ami à installer une plantation de thé en Bretagne. Ces expériences qui le reconnectent à la nature, à la terre et au temps long, sont un nouveau point de départ. Aujourd’hui Baudoin se prépare à intégrer une formation d’ouvrier paysagiste avec en ligne de mire le projet de créer un jour sa propre entreprise.
La nature ça demande beaucoup de temps. Avant de devenir une plante, la graine doit germer, pousser… Ce respect du temps, je pense qu’on devrait aussi se l’appliquer à nous même.
Baudouin