Vente d’armes : un commerce pas comme les autres ?
13 OCTOBRE 2025

Source : Wikipédia
La France est le 2e pays vendeur d’armes dans le monde après les États-Unis. Elle vend toute sorte d’armes : des chars d’assaut, des avions de chasse, des lunettes de vision nocturne et des composants et des pièces détachées. En 2024, ce commerce a généré 18 milliards d’euros de bénéfice.
Pourtant, nous connaissons peu ce commerce, alors qu’il demande à l’exécutif une grande responsabilité dans les actes, mais également morale.
Pour encadrer ce commerce, il existe des lois et des traités comme le TCA (Traité sur le Commerce des Armes). Notamment, l’article 6 du TCA où il est inscrit que tous les états qui ont signé et ratifié ce traité ont interdiction totale de vendre des armes ou du matériel de guerre à des pays qui perpètrent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un crime génocidaire.
Sont-ils réellement mis en œuvre par les états et qui a l’autorité de les faire respecter ?

La France ne respecte pas le traité sur le commerce des armes. Avec ASER, nous sommes actuellement devant le tribunal administratif. Nous attendons une date pour la cour d’appel parce que la France viole ces engagements de l’article 6 du traité. Notamment en exportant et transfèrent du matériel de guerre vers Israël.
Benoît Muracciole
Pour nous parler de ce commerce bien particulier nous recevons Benoît Muracciole, expert en droit de l’Homme, transfert et usage des armes, mais également président de l’association ASER. Il a participé aux discussions et aux négociations sur le traité du commerce des armes à l’ONU, qui réunit plus de 116 états parties.
Entretien de Marie Guinard